Le matériel de golf

Sans parler de la différence qui existe entre les fers, les putters évidemment, et les multiples formes de bois et de wedges, un club de golf peut être ajusté aux mesures individuelles d'un joueur selon de nombreux critères. Pour passer rapidement sur les éléments constitutifs du club de golf et sur leur influence sur la frappe de balle ou le ressenti du joueur, chacune des spécifications techniques est ici détaillée.


La tête de club pour commencer est avant tout déterminée par son loft mais ce qui la rend ajustable au golfeur réside dans la répartition périphérique des masses et la tolérance de la semelle.

Une lame qui concentre les masses de la tête de club proche du point d'impact idéal sur la face apporte une sensation-retour de grande qualité en termes de précision de l'information perçue. Ce type de tête de club est apprécié des bons joueurs qui sont capable d'une dispersion limitée sur la face de club et qui apprécie la richesse d'information transmise par les lames. S'agissant des bois, un centre de gravité plus proche de la face de club crée une balle plus basse qui trouve la préférence des bons joueurs. Pour un golfeur débutant ou en progression, la répartition des masses sur la périphérie du club apporte une stabilité lors des frappes décentrées ce qui explique qu'elle convient à la plupart des golfeurs. Même si les têtes oversize diminuent légèrement la qualité du feed-back, elles sont d'une tolérance salvatrice pour transformer bon nombre de sockets en coups tout à fait corrects.

La semelle des fers est probablement l'élément le plus déterminant de la tolérance parce qu'elle lisse les imperfections de contact avec le sol qui se font avant la connexion de la face sur la balle. Ce sépare depuis toujours la joueur en progression du golfeur confirmé réside en majorité dans l'angle d'approche du club trop remontant sur la balle. Même si chacun comprend rapidement que les fers en particulier la tête de club aborde la frappe à la descente, il ne reste pas moins que ceci reste difficile à réaliser pour le corps. Le golfeur débutant produit, en effet, lorsqu'il souhaite imprimer une énergie vers devant un mouvement de club dont l'angle d'attaque est remontant.

L'apanage du joueur aguerri consiste à maîtriser la composante descendante de la frappe afin d'assurer un contact de qualité optimales sur les wedges et les fers. Autant sur les pleins-swings que sur les approches moyennes ou courtes, l'attaque de balle de haut en bas rend possible les meilleures choses lorsqu'une dynamique à la remontée conduit à accrocher la balle avant le contact de balle ou à créer un top tout ce qu'il y a de plus classique. Le coup moitié gratte, puis moitié top polluent le jeu du golfeur en progression.

Le bounce de la semelle conduit l'arrière de la semelle à rentrer en contact avec le sol avant l'arrête avant du club. A l'image d'une spatule de ski, cela permet à la semelle de surfer sur le gazon plutôt que de le découper. Une semelle large avec un bounce important permet de toucher le sol cinq centimètres avant la balle et même d'arriver trop en profondeur par rapport à l'altitude idéale et de trouver un contact de balle très correct. Ce ne serait absolument pas le cas avec une lame, mais ce style de défaut technique n'arrive que rarement aux très bons joueurs qui recherchent finalement d'autres qualités dans une tête de club.

Le lie pour finir sur la tête de club représente l'angle soit un peu plus vertical ou un peu aplati qui existe entre la semelle et le manche lorsqu'on regarde le club de profil. Il n'y a qu'une expertise de professionnel pour déterminer en dynamique sur une série de frappes réelles quelle particularité apporter au lie. Globalement, on ne se trompe pas en supposant qu'une personne de grande taille avec des bras plutôt courts aura besoin d'un lie plus vertical. Il est également probable qu'un shaft plus long d'un inche, d'un pouce en français, sera aussi un aménagement efficace. Les joueurs aux bras plutôt longs ou d'une taille globale moins grande auront dans la majorité des cas un lie-test qui préconise un angle plus flat, plus plat en français.

On doit ajouter que la flexibilité du shaft induit une position de la semelle qui peut se modifier de plusieurs degrés. Un manche souple qui défléchi vers le sol à l'impact abaisse la pointe de la face de club par rapport au talon et s'associe parfaitement à un lie plus upright, vertical en français. Un shaft plus raide permet de moins avoir à travailler les lies dans le sens vertical. Un manche plus long a également le même effet, Un inche plus long représente en moyenne 1 degré et demi de lie. S'il est recommandé de rallonger les manches pour les personnes plutôt grandes, on ne raccourcit les manches que rarement pour les personnes en dessous des standards. Un shaft plus court conduirait, en effet, à réduire le bras de levier et à diminuer la puissance du coup de golf. Lorsqu'on modifie la longueur du manche il est bon de pouvoir ajuster la masse de la tête de club.

Chaque fois qu'on passe d'un club à l'autre de la série de fer, le poids de la tête évolue de sept grammes. Ainsi, le fait d'ajouter un inche de longueur au club de golf induit pour l'équilibre général du club qu'il y a 14 grammes en trop dans la tête de club. L'idéal est alors de compenser la masse trop importante soit en utilisant un shaft léger, soit en réduisant la masse de la tête de club ce que peu de fabricants propose. PING GOLF est le leader du club sur mesures et propose évidemment de modifier le poids de la tête de club afin d'obtenir n'importe quel swing-weight. On tire grandement profit de cette technologie pour les gabarits fins et tonique ainsi que pour les dames qui exprime davantage de vitesse lorsque l'inertie du club est diminuée.

Sergio Garcia en est un excellent exemple puisque d'une taille bien inférieure à 1,80m et grippant plus court sur ses clubs, il produit néanmoins une puissance de frappe au-dessus de la moyenne du circuit professionnel américain et européen. La diminution du bras de levier liée au fait qu'il place ses mains basses sur le club réduit de par cet aspect la vitesse potentielle de la tête de club à l'impact. Cependant, le faible swing-weight, c'est-à-dire la faible résistance du club au moment de la prise de vitesse du downswing permet à Sergio Garcia d'exprimer pleinement sa vitesse. La vitesse seule rentre dans l'équation de la distance. Si en allégeant un club on peut gagner en vitesse et en distance de balle, alors allons-y. A l'inverse, un club trop lourd en poids total ou trop lourd en tête empêche le joueur d'imprimer toute la vitesse dont il est capable affectant ainsi la distance de balle.


Voilà une transition parfaite pour aborder le manche du club, ses particularités techniques et leurs effets sur la frappe de balle. En préambule, on rappelle que les shafts des fers évoluent d'un demi-inche d'un club à l'autre. On finit par préciser qu'à chaque fois que le manche augmente sa longueur de ce demi-pouce, la masse de la tête de club est allégée de sept grammes afin de maintenir une inertie constante d'un bout à l'autre de la série de clubs. Passées les considérations liées à la longueur du manche, il reste à évoquer son flex, son poids et aussi une spécification technique peu perceptible pour le jouer débutant, la torsion radiale appelée également le torque.

La flexibilité du shaft du driver

La flexibilité du shaft arrive en tête des éléments qui demandent à être ajustés. La quantité de courbure au changement de direction entre la fin du backswing et le début du downswing détermine le choix du flex. Un swing rapide demande un manche plus raire, dit stiff-flex pour éviter une trop grande déformation. Une trop forte inflexion du shaft à ce moment du swing va conduire à une déflexion d'amplitude identique, et donc trop marquée, dans la zone de frappe. Les spécialistes ont mesurés depuis vingt ans déjà que le manche devrait se décaler de 3 pouces et demi pour apporter le maximum de performance. Ce sont en réalité les golfeurs ayant participé aux tests sur la flexibilité des shafts qui ont tous plébiscité les manches produisant ce différentiel de trois inches et demi entre le butt et le tip, extrémité fine du shaft. Le golfeur ressent la puissance et la stabilité lorsque sa vitesse de swing combinée au type de flexibilité conduit à cette quantité d'inflexion.

Dans ce cadre, on comprend qu'un joueur au swing plus lent qui génère moins d'inertie et de tension dans le manche aura besoin d'un flex plus marqué. L'ordre dans lequel est agencée la dénomination va du plus raide au plus souple. Il y a le double X-stiff pour quelques rares joueurs très puissants au swing rapide. Puis le Extra-stiff apprécié de la plupart des joueurs professionnels des grands circuits que l'on suit sur les chaînes satellites comme le PGA Tour et notre bon vieux European Tour. Ensuite vient le stiff-flex qui signifie raide et qui devient plus grand public que ses deux précédents parents. On arrive, tours pour les messieurs au shaft de flexibilité standard classé sous l'appellation regular-flex. C'est avec ce manche qu'est assemblée la majorité des séries de fers pour homme. Juste un peu plus flexible, on trouve le A-flex, appelé longtemps le senior-flex avant que l'on ne change cette dénomination parce que cette flexibilité convient également aux dames au swing puissant ou aux fers dont la longueur est rallongée. On finit la série avec le lady-flex qui convient aux dames puis avec le junior-flex.

Sur le poids du manche, on sait qu'un manche léger permet d'assembler un club plus long et convient pour cette raison aux séries de fers montées pour des joueurs de grande taille. La légèreté ultime est actuellement obtenue grâce au graphite alors que le manche en acier pèse le double du poids. Les progrès de la technologie ont permis de sortir depuis le début de ce siècle des shafts en acier de plus en plus légers. La raison, puisqu'il faut bien qu'il y en ait une, pour laquelle les golfeurs de bon niveau préfèrent le manche en acier réside dans la torsion radiale procurée par ce matériau.

L'impact propulse évidemment la balle vers la cible mais induit également une pression sur la face qui ouvre la tête de club à l'impact. L'effet de recul peut engager jusqu'à 70 degrés d'ouverture sous l'effet du poids relatif de la balle à la frappe. L'intérêt de l'acier réside dans le fait de grandement limiter cette rotation de la face et d'occasionner une bien meilleure stabilité de la direction du coup. L'absence de torsion radiale est un élément qualitatif du shaft qui garantit autant une stabilité de la trajectoire de balle qu'une information précise en termes de sensation. Egalement appelé le torque du manche, la torsion radiale du shaft est, avec la flexibilité, l'élément crucial pour les joueurs à haute vitesse de swing.

De ce fait, on ne trouve pas plus de trois ou quatre joueurs employant des manches en graphite sur leurs séries de fers. Pour ce qui est des drivers et des bois de parcours, la nécessité d'un manche long demande de manière incontournable un poids de shaft léger. Puisqu'on ne peut pas descendre loin en-dessous des 200 grammes sur la masse des têtes de clubs de drivers, dès lors qu'on souhaite atteindre 45 inches de longueur cela induit le choix d'un shaft de 65 grammes au maximum. Toute dizaine de gramme supplémentaire se ressent de manière importante sur le swing-weight du club qui détermine l'inertie du club. Placer un manche en acier sur un driver de longueur standard le rendrait extrêmement lourd dans son ressenti pour le joueur.

Les fabricants de shafts rencontrent actuellement ce défi de proposer un manche entre 50 et 60 grammes qui abaisse le torque en-dessous des 2 degrés. Ils s'orientent aussi sur une flexion asymétrique du manche ainsi que sur une variation de l'inflexion du shaft du Butt vers le tip. La partie du shaft sur laquelle est fixée la tête de club, appelée le tip, doit être très ferme en torque comme en flexibilité pour les joueurs hommes de bon niveau. Ce sera aussi le cas des 30 derniers centimètres de butt. Pour des joueurs qui auraient du mal à créer de la hauteur de par un manque de vitesse de swing, on choisirait néanmoins un tip souple pour recréer du loft dans la tête de club à l'impact. Un tel tip associé à une tête de club au centre de gravité très reculé en arrière de la face conduit à un driver ou à un bois de parcours très apprécié de ce style de joueurs et des dames en général.

Il est bon également de suggérer un équilibre au swing-weight très alléger pour les gabarits tonique, rapide mais assez sec et peu lourd. Un shaft léger, même en acier, associé à une tête de club allégée peu réduire les tensions parasites dans les poignets ou le dos et conduit aussi à une augmentation de la vitesse de club. On obtient également un allégement de l'inertie du club en utilisant des grips plus lourds ce qui nous amène à développer cet aspect du matériel de golf.


S'agissant du grip maintenant, il intervient sur l'efficacité selon trois critères principaux. Le grip du club de golf doit d'abord être d'un diamètre qui est en relation avec la taille des mains. La longueur de la paume et des doigts du joueur de golf détermine si la personne a besoin d'un grip standard, oversize ou undersize. Certains golf coachs du USPGA Tour travaillent également sur des tailles différentes pour la main droite et la main gauche afin d'en optimiser l'efficacité. Au-delà de la taille, la texture du grip mais surtout son poids vont apporter des avantages immenses sur l'aptitude du golfeur à dynamiser le club au cours du swing.

La taille du grip de golf influence fortement les appuis dans les mains et leur action pendant le swing. A choisir, il est préférable d'avoir un grip trop fin sur ses clubs que trop épais. Un grip fin conduit à davantage refermer les mains en pronation ce qui favorise la mobilité et rend souvent la main gauche plus forte, parfois trop forte, chez les joueurs de bon niveau. Le résultat sur la trajectoire de balle est une tendance à imprimer un effet de draw à la balle.

Un grip trop épais conduit soit le joueur à développer un grip trop faible dans la main gantée, soit à conserver un excellent placement du poignet mais à devoir, au sommet du backswing, supporter le poids du club trop avec les dernières phalanges, avec le bout des doigts autrement dit. La plupart du temps, le grip de main gauche trop faible conduit à présenter la face de club ouverte dès le take-away achevé et à produire des balles en slice. Arrivent alors toutes sortes de compensation pour tenter de s'adapter et de redresser la trajectoire de la balle.

L'autre conséquence d'un grip trop gros réside dans le fait que le joueur ne parvient plus à replacer la talon de la main gauche sur le dessus du club. Le manche de diamètre trop important rend tout simplement les doigts trop courts pour faire le tour du grip. Le creusé du poignet gauche à l'adresse disparaît laissant place à un grip proche de celui du putting ce qui bloque l'action de poignet et tend évidemment à ouvrir la face pendant le swing.

Si un golfeur slice ses balles et qu'il possède sur ses clubs de golf des grips de la bonne taille et parfaitement adapté à lui, le fait de mettre des grips plus fins n'a que peu de chance de réduire significativement l'effet latéral de sa balle.

Il a été créé ces dernières années certaines variétés de grips plutôt épais dans la main gauche et plus fin que d'ordinaire dans la main droite. Le but est de rendre à la main gauche davantage d'emprise sur le grip et de diminuer au même moment celle de la main droite. Le club ainsi connecté au corps par l'intermédiaire de la main gauche tourne autour de l'épaule gauche et améliore l'angle d'attaque et la puissance du coup de golf. La main droite moins présente laisse la tête de club plus libre d'accélérer autour du poignet gauche. L'absence d'emprise de la main droite conduit à davantage de stabilité que lorsqu'elle est aussi présente que la gauche.

Un autre courant circule aussi depuis plus longtemps mais qui est moins repris par les fabricants de grip consiste au contraire à laisser la taille standard dans la main gauche et à augmenter le diamètre sur la main droite. Ce sont les club-makers qui assemblent ainsi les grips pour des joueurs de bon à très bon niveau ainsi que pour les golfeurs professionnels. Lorsqu'un joueur possède une juste appréhension du grip de la main droite, il crée davantage d'emprise de la main droite sur le pouce gauche et réduit son emprise sur le caoutchouc du grip. Il prend le club plus en biais dans la main droite et supporte le dessous du grip dans le dernier pli de l'index. Les doigts de la main droite n'ont alors que peu d'emprise sur le club si ce n'est par l'intermédiaire de la main gauche.

Chez le bon joueur de golf, la main droite aide la main gauche à accélérer au downswing sans être directement motrice sur le club. La main droite, d'une certaine manière, relance la main gauche qui à son tour apporte au club sa vitesse. Un grip plus gros dans la zone de la main droite apporte au joueur dont l'action est telle que détaillée ci-dessus une possibilité d'être encore plus absente sur le club dans la zone de frappe. Cela optimise le release de la tête de club tant sur le plan de sa stabilité que de sa puissance. Les points d'appuis plus larges pour la pince pouce-index droite procurent la possibilité d'être plus efficace avec encore moins de pression de la main droite sur le club. L'épaisseur du grip sous les doigts de la main droite permet à celle-ci de remonter encore plus sur le pouce gauche et rapproche les deux poignets pour un release plus rapide et constant à l'impact.

Le poids du grip est un élément fondamental qui agit directement sur le swing-weight du club et sur le rapport de force entre le joueur et la tête de club. 4 grammes supplémentaires en butt, dans le grip donc, vont alléger la tête de club d'un swing-weight, c'est-à-dire, réduire de 2 grammes le poids de la tête. Cela rapproche un club d'homme d'un club de dame dont l'inertie de la tête est réduite. En fonction du poids des mains de chacun, il est parfois bon d'apporter du poids au grip pour éviter que la tête de club ne soit ressentie trop lourde, surtout au changement de direction entre la fin de la montée et le swing-retour vers la balle de golf.

Pour un joueur aux mains très épaisses et lourde comme Ernie Els, cette particularité morphologique conduit à alléger la tête de club et l'oblige à avoir des swing-weights très lourd sur ses clubs. Ernie Els joue avec un swing-weight en D6 sur ses fers ce qui serait perçu comme un matériel de golf extrêmement lourd pour le commun des mortels.

Clairement, pour certains joueurs hommes au physique tonique mais de corpulence moyenne, à mains légères ou moins fortes que la moyenne, le fait d'apporter du poids dans le grip produit un rapport de force davantage en faveur des mains et lui permet d'accélérer le club plus rapidement en diminuant les pressions exercées sur le club. Cela régularise le downswing et augmente la vitesse de la tête de club. Cette option est à recommander pour les dames, surtout lorsqu'elle maîtrise déjà la notion de release du club dans la zone d'impact. Pour des golfeurs débutants, il faut reconnaître qu'il est préférable de conserver une tête de club lourde et facilement perceptible autant pour sentir le release à la frappe que pour calmer le timing général du swing.

Des doigts très longs demandent un grip plus gros qui peut aller jusqu'à la taille oversize pour les messieurs. Dans ce cas, le poids du grip descend le swing-weight de 4,5 points. Cet équilibre est très souvent accueilli comme une merveille de sensation et augmente fortement le potentiel du joueur. La pression est plus douce au downswing, l'accélération plus forte et la douceur des mains permet d'améliorer le retard des poignets. Les balles sont ainsi moins cueillies. Si, par contre, le golfeur ne ressent plus assez la tête de club, il faut trouver une épaisseur de grip avec un matériau plus léger. Le bon compromis, si le compromis est acceptable dans le matériel de golf sur mesure, consiste à opter pour un grip midsize qui soit grossi sous la main droite.

Faire des essais sur la taille et le poids du grip transforme très sensiblement l'équilibre du club. Le joueur a toujours l'impression d'avoir de nouveaux clubs dans son sac de golf. Il est bon de faire de nombreux assemblages et de laisser le joueur comparer en l'accompagnant d'explications jusqu'à trouver l'équilibre idéal. Le grip est donc un élément fondamental du club et son choix est tout sauf anodin.

Quant à la texture du grip, elle dépend de la texture des mains du joueur. Les peaux qui transpirent ou sont un peu grasses, excusez l'expression, iront vers un grip à forte rugosité présentant des creux nombreux et profonds à sa surface. Les mains sèches peuvent préférer des textures plus lisses en surface et un matériau proche du gant de vaisselle, pardonnez encore l'expression, comme le Softie de Golf Pride. Un golfeur aux mains plus grasses et humides ne pourrait pas trouver d'adhérence sur un tel grip, et serait incité à serrer plus fort les doigts, alors que le joueur à peau sèche le trouvera d'une merveilleuse efficacité et pourra appréhender le grip avec une pression plus douce. Du grip cordé, semi-cordé au grip bi-texture, chacun doit essayer longuement les différentes variétés afin de mieux contrôler son swing.

Le club de golf est au centre du jeu. Le golfeur n'a le droit d'agir que sur le club et seul le club produit la trajectoire de balle. Entre le club et vos mains, il y a le grip ! Peut-être est-il encore plus, lui aussi, au cœur de la technique de golf car il fait l'intermédiaire entre vous et la tête de club.

Driver, bois de parcours, hybrides, fers, wedges et putters

Lorsqu'il s'agit de progresser au golf, le golfeur songe en premier lieu à améliorer son swing par des cours de golf ou en participant à des stages de perfectionnement. Le pro de golf en tant que prescripteur vérifie toujours que le matériel de golf soit adapté au swing du joueur. Les cours de golf agissent positivement sur le jeu du golfeur par la technique que le pro transmet au golfeur. Lors des cours et des stages de golf, une séquence est systématiquement réservée au matériel de golf afin que le joueur profite des recommandations du pro quant à ses clubs de golf. Il est rare que la totalité des clubs de golf du joueur soient inadapté. Bien souvent, c'est le driver et le choix des bois de parcours qui peuvent être optimisés. Le pro constate souvent dans le sac du golfeur que le loft du driver est trop fermé et parfois le choix du shaft, le manche du club, trop raide.

C'est la même constatation quant aux bois de parcours et aux clubs hybrides. Le matériel est choisi dans le but d'augmenter la distance des coups et l'on pense que plus un club de golf est fermé, plus il permet d'envoyer la balle de golf loin. La question se pose souvent pour le golfeur de savoir s'il est préférable de choisir un bois 3, un bois 5 ou un bois 7 que bois de fairway le plus fermé. Peut de golfeur savent que le choix du bois de parcours est déterminé par la vitesse de swing du joueur et le style de trajectoire, draw ou fade, normalement lofté à l'impact ou lifté. Or, s'il est vrai que la face de club plus fermée permet d'augmenter la vitesse de la balle, la réduction excessive du loft du club influence négativement deux paramètres essentiels de la trajectoire de balle.

Passons sur le fait qu'un club de golf dont le manche est plus long diminue la facilité de jeu. Un bois 3 dont le manche est un inche plus long que le shaft d'un bois 5 présente par le simple fait de cette longueur de manche une exigence supplémentaire dans l'exécution du swing pour établir un contact de balle solide entre la tête de club et la balle de golf. Le risque est souvent d'accrocher le gazon avant la balle ou de contacter la balle dans le talon de la face de club. La puissance générée par le club de golf est liée en partie à la vitesse de la balle produite à l'impact du club sur la balle, en partie seulement. Point positif, le choix d'un club plus fermé permet de profiter d'un manche plus long et donc d'un bras de levier plus grand qui, en augmentant la vitesse de la tête de club, permet d'augmenter la vitesse de la balle.

Autre point positif, la face de club plus fermée permet au club de golf de générer une frappe de balle plus frontale, plus perpendiculaire. Ce paramètre balistique permet évidemment de convertir davantage la vitesse de la tête de club en vitesse de balle. Jusque-là, le choix d'un club de golf plus fermé apporte par la vitesse supplémentaire générée des qualités favorables à l'augmentation de la distance de balle. Cependant, d'autres paramètres autres que la vitesse de balle influencent la distance parcourue par la trajectoire.

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