Cela se précise pour Larrazábal

Sur ce tournoi de golf d’Abu Dhabi, certaines des grandes stars américaines du golf ont été invitées. Comme souvent, elles ont fait le spectacle et se sont hissées au premier rang du leaderboard. Phil Mickelson et Rory McIlroy ont tenu leur promesse en offrant aux spectateurs d’Abu Dhabi un jeu de golf qualitatif et parfois époustouflant.

C’est d’abord Pablo Larrazábal qui se détache dans le dernier tour. Sur les jours précédents, ses coups de golf et son attitude montraient qu’il se sent prêt à gagner une nouvelle fois. Lui qui à fait un quart de top-10 sur l’ensemble de ses apparition en 2013 sait qu’il à le niveau de golf pour s’imposer une troisième fois sur le circuit européen.

Il n’y a rien à contester sur cette victoire obtenue par la constance technique et mental de l’espagnol. Cependant ses poursuivants n’ont pas démérité en produisant le jeu nécessaire pour remporter cette compétition de golf. Rory McIlroy, dont le grip de main gauche est un peu plus fort qu’en fin de saison a conservé une pleine puissance avec le driver et une précision raisonnable mais n’a pas réellement optimisé les opportunités qui se présentaient à lui avec les wedges et son fer 9. Ses tentatives d’attaque de drapeau en draw se sont trop souvent soldées par des balles de golf restant trop loin sur le côté du trou.

De son côté, Phil Mickelson remonte bien dans le quatrième tour. Sa charge est brutalement interrompue lorsqu’au 13 il égare sa mise en jeu sur la gauche du fairway. Sa balle placée dans le buisson semble jouable mais à haut risque. Phil Mickelson doit jouer quasiment à genoux, aplatir son swing à l’extrême et, surtout, réaliser tout cela en droitier. Ce petit clin d’œil à ce golfeur qui joue en gaucher mais qui est droitier dans la vie met toujours beaucoup de piment dans un tournoi de golf lorsqu’il décide d’exécuter un coup de la sorte.

Phil Mickelson réalise très correctement le recovery mais sa balle rebondit sur une branche du buisson et touche une seconde fois son club de golf. Une fois sorti de ses arbustes, Phil Mickelson joue un coup solide vers le green mais n’enquille pas son putt et sort du trou avec un triple bogey.

Ce double-touch s’avère déterminant pour la fin du cette édition du Abu Dhabi HSBC Championship. Le flamboyant américain se révèle rapidement, en grand jouer de golf qu’il est, et signe un birdie au trou suivant. À ce moment de la partie, c’est Coetzee qui est alors seul leader rentré au clubhouse avec -12.

Avec ce birdie au 14, Phil Mickelson revient à 2 coups de Pablo Larrazábal. Le Catalan, un trou devant, poursuit sa trajectoire sans faire de faute. Le par 3 du 15 ne donne pas à Phil Mickelson l’occasion de placer un peu de pression sur les épaules de l’espagnol et signe le par sur ce trou. C’est chose faite lorsqu’au trou suivant, Mickelson aligne un drive puissant sur le fairway, un coup de fer 4, vent contre, en balle basse et en draw qu’il dépose à 6 mètres de trou. Cet enchaînement impeccable sur un trou si exigent lui offre un putt pour le birdie qu’il transforme. L’immense star se donne alors une chance de revenir sur la tête du tournoi.

De son côté, Pablo Larrazábal négocie magnifiquement ses deux derniers trous et inscrit un score final de 14 sous le par pour conclure sa journée de golf.

Les données du problème sont simples si Mickelson veut forcer le play-off avec Pablo Larrazábal : Il doit doit réaliser un eagle sur le par 5 de clôture pour remonter ses deux coups de retard. C’est là que son double-touch du 13 lui coûte cher.

Un drive parfait au 18 lui offre le green avec un club hybride. Mais seul le drapeau peut intéresser Phil Mickelson qui doit placer sa balle de golf à 5 ou 6 mètres du drapeau tout au plus pour s’offrir une chance raisonnable de rentrer le put. Son projet de trajectoire en draw, pour un golfeur gaucher, manque de retour et se balle reste courte et à gauche du drapeau. Maintenant très éloigné de la cible, Mickelson doit rentrer un putt de 25 mètres pour signer l’eagle qui le qualifie pour le play-off. Le miracle ne se produit pas et c’est Pablo Larrazábal qui remporte le Abu Dahbi HSBC Golf Championship avec les félicitations de son ainé et compatriote Miguel Angel Jimènez.

L’indien Buhllar (75) et surtout le leader du 3ème tour Craig Lee (77) sont à la peine et terminent à -7. Rory McIlroy et Phil Mickelson s’octroient la seconde place et font honneur à leur statut de superstar du golf. Le sud-africain Coetzee et Rafa Cabrera-Bello finissent la compétition de golf ex aequo à la quatrième place avec le score de -12.

Larrazábal, vainqueur brillant de l’Open de France en 2008, trouve ici son troisième titre sur le European Tour après sa seconde victoire en 2011 au BMW Championship en Allemagne obtenue en play-off contre Sergio Garcia. Avec ses 328.000 euros pour le vainqueur, Pablo Larrazábal fait un bond au classement. Nul doute qu’il nourrit des prétentions pour la Ryder Cup qui se déroule en 2018 au Golf National à Paris-Guyancourt.

On apprécie la belle gestion de l'axe du corps et de l'équilibre dans la prise d'élan et le changement de direction entre la backswing et le retour. Bien qu'il semble rester longtemps face à la balle dans la zone de frappe, et que son buste soit assez nettement derrière les hanches, il trouve une belle sortie fluide pour s'extraire de l'impact. La hanche gauche passe un peu trop le pied gauche lors du follow-through.

De profil, le club de golf reste parfois à l'extérieur du plan sur les deux mètres qui suivent la frappe ou tend à agir assez fortement par rapport à la rotation des épaules. Un empilement plus vertical du buste, de la hanche gauche et du pied gauche donneront un swing plus autour de soi, plus rotatif du style Henrik Stenson et placeront son club davantage dans le plan théorique. Mais on sait tous ce que l'on doit penser de la théorie en golf ! 14-01-19

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Notes


À La Quinta maintenant, sur le sol américain, c’est Patrick Reed, qui s’impose pour l’édition 2014 du Humana Challenge.

Suite à ses trois 63 successifs, il ne démérite pas dans le dernier tour et s’impose sans pour autant détrôner Ernie Els de son score le plus bas sur le PGA Tour.