La saison reprend avec le Volvo Golf Champions et Honolulu
C'est pour Louis Oosthuizen le renouement annoncé avec la victoire à l'occasion de ce tournoi qui accueille les vainqueurs de la saison 2012. Son 66, meilleur score du jour lors de ce dernier round du Volvo Golf Champions, lui permet de maintenir son avance et d'ajouter un titre à son palmarès.
Son concurrent le plus direct, Scott Jamieson, tourne au passage du 10 avec encore un coup d'avance, mais son swing est moins affûté que sur les trois premières journées. Ses cinq coups d'avance au départ de ce dimanche ont fondus sur l'aller d'autant que Louis Oosthuizen remonte fort. C'est Thongchai Jaidee, à la faveur de 6 birdies 6 qui passe en tête à -15 après 9 trous avant de finir à -14 en manquant un putt de 2 m pour le birdie au 18. Il partage la partie de Louis Oosthuizen est se trouve aux avant-postes pour sentir le niveau de jeu qu'il faut développer dans cette dernière journée pour rafler le titre, mais ses 6 birdies du jour n'y suffisent pas.
La Belle sortie de bunker de Julien Quesne au 16ème trou du parcours est le tournant de son retour. Bien levée, elle roule un peu au-delà du drapeau à cause du sable mouillé du fait des intempéries très marquées sur Durban lors des trois premiers tours de ce Volvo Golf Champions. La balle de Quesne roule deux mètres derrière le trou, assez proche certes pour conclure mais il n'enquille pas ce putt pour le par. Il redescend avec ses nombreux poursuivants à -11 et signe son quatrième bogey à la suite sur ce trou.
Auteur d'un quatrième tour au-dessus du par, l'écossais Scott Jamieson doit signer un eagle au dernier trou pour forcer Louis Oosthuizen à partir en play-off. Son drive place sa balle de golf aux proches abords du green, mais le coup d'approche ne rentre pas. C'est une déception donc pour Jamieson qui prend cependant la place de second sur ce tournoi des Champions et accumule ainsi assez de points pour être, provisoirement, en haut de la liste pour la Race to Dubaï. Bon an, mal an, Scott Jamieson réalise, là, une bonne opération. Le bilan est plutôt positif.
Seuls 33 joueurs de golf étaient sélectionnés pour ce Volvo Golf Champions. Le tournoi regroupe les vainqueurs de tournois de l'année écoulée et se joue sans cut après 36 trous. Même les places d'honneur sont bonnes à prendre car les joueurs se partagent un peu plus de 2 millions d'euros. Notre français Julien Quesne, très proche de la tête tire un bilan mitigé de ce tournoi de Durban en Afrique du sud, lui qui pouvait prétendre à un podium, voir à la victoire. Il finit à la cinquième place du Volvo Golf Champions. Pour tous les participants, ce sont autant de points qu'il est bon d'engranger pour bien débuter la saison de golf et se constituer une petite avance sur le gros du peloton. Le tour régulier du circuit européen reprend, en effet, la semaine prochaine à Abu Dhabi pour les golfeurs professionnels. Certains pros américains font le déplacement comme Tiger Woods assurant ainsi la notoriété de l'événement.
Sont à noter la belle quatrième place de Padraig Harrington et le retour en forme de l'anglais Paul Casey. On déplore cependant l'absence pour six mois de Miguel-Angel Jiménez sur le European Tour qui s'est cassé la jambe aux sports d'hiver. Il sera de retour au mieux fin juin pour disputer le dernier tiers du calendrier.
Côté Pacifique, l'américain Scott Langley et son compatriote Russell Henley animent le Sony Open à Hawaii lors des trois premières journées. Tim Clark, en troisième position le samedi soir remonte fort pour finir second, à trois coups de Russell Henley. Langley fait les frais de sa dernière journée à Honolulu en dent de scie mais le rookie fait ses armes et aura l'occasion de prouver sa valeur lors de cette saison à venir du USPGA Tour.
Le sud-africain Louis Oosthuizen est un produit de la Ernie Els Golf Academy. Son ainé a toujours été son modèle technique. Voici ce que son swing de golf possède de commun avec celui de Ernie Els et ce qu'il développe de manière différente.
On remarque tout de suite, sur un swing de golf à vitesse normale, le rythme très doux lors du changement de direction. Ce style de rythme, naturel chez Ernie Els, est repris par Louis Oosthuizen.
Second point, la manière de gérer l'appui du pied gauche dans la zone de frappe est identique. Le poids du corps quitte le pied gauche et la quasi-totalité du pied est au-dessus du sol. Le pied gauche se tourne pendant la traversée et se repose dans une position plus ouverte pour favoriser l'amplitude de la sortie et dérouler un finish sans frein. On retrouve la même façon de procéder chez leur compatriote Charl Schwartzel.
La nette différence entre Els et Oosthuisen concerne le démarrage du swing. Ernie Els utilise un forward-press marqué. Il s'agit d'une poussée vers la cible du poids du corps et des mains avant de débuter le take-away.
Chez Ernie Els, le poids vient probablement s'installer à droite plus tôt, de manière plus appuyée et avec plus de dynamique. Un take-away où le poids passe nettement à droite donne la vie au swing, favorise un rythme prévisible pendant tout le swing et permet ainsi une synchronisation plus facile à réaliser. L'utilisation de l'élasticité des muscles s'en trouve optimisée.
Louis Oosthuizen démarre son swing de golf avec un équilibre du corps plus neutre, davantage en gardant le poids davantage au centre des pieds. Il glisse à droite avant de démarrer les mains, certes, mais son axe vient se stabiliser plus au centre des pieds, lourd sur deux pieds. L'axe du corps peu en mouvement donne un sentiment de stabilité, mais le changement de direction est ensuite plus délicat à gérer. Evidemment, l'enchaînement des séquences entre la fin du backswing et le début du downswing est parfaitement réalisé par Louis Oosthuisen.
Oosthuisen cherche avant tout à stabiliser l'axe du corps peut-être au détriment d'une manière plus naturelle et vivante de développer son swing de golf. 13-01-13
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Notes
Tout est très classique dans sa technique, et dans ce cas, c'est souvent la gestion du rythme et des appuis qui rendent l'action des mains très régulières. Il arrive souvent, qu'un joueur qui se cherche techniquement perde un peu de constance dans son rythme.
Lorsqu'un golfeur dont le swing est classique reprend confiance et surveille moins sa technique en cours de geste, il retrouve rapidement de la régularité. On sait que Louis Oosthuisen reviendra rapidement au premier plan du golf mondial.